Comment les systèmes de gestion environnementale peuvent proposer des solutions ?

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Un prix reconnaissant la contribution de la recherche dans l'émergence de solutions au développement durable.

Les systèmes de gestion environnementale augmentent la productivité des employés de 16%. Lorsque les recherches du professeur Magali Delmas ont produit ce résultat, elle a su qu’il s’agissait d’une information dont les dirigeants d'entreprises pourraient bénéficier. Les systèmes de gestion environnementale (SGE) permettent de faire face aux impacts environnementaux des organisations de façon globale; les effets sur la productivité étaient toutefois inattendus.

Delmas et sa collaboratrice, Sanja Pekovic, sont les premiers lauréates de l'impact du prix Impact de la recherche sur la pratique (Research Impact Practice Award) qui récompense la recherche sur le développement durable qui a des implications importantes pour les gestionnaires et autres professionnels. Delmas est un membre du corps professoral de l'Université de Californie à Los Angeles et Pekovic est basée à l'Université Paris-Dauphine.

Le Réseau entreprise et développement durable (REDD), qui fournit des ressources fondées sur la recherche pour les gestionnaires et la Organizations and the Natural Environment (ONE) de l'Academy of Management, une organisation professionnelle pour les chercheurs en matière de de développement durable décerneront ce prix annuellement. Bien que les chercheurs produisent des recherches de haute qualité, une grande partie de celle-ci ne circule pas au-delà des publications et des conférences ciblant d'autres universitaires. Ce prix vise à célébrer et partager la recherche qui a la possibilité de changer l'entreprise.

Les lauréats ont été annoncés le lundi 12 Août 2013, à la réunion annuelle de l'Academy of Management à Orlando, en Floride.

«Le développement durable nécessite la collaboration entre les gestionnaires et les chercheurs» soutient Tima Bansal, directrice exécutive du REDD. «Les gestionnaires peuvent identifier les problèmes importants pour la recherche et les chercheurs universitaires peuvent fournir des réponses.»

Le prix récompense un lauréat et deux finalistes, honorés pour des articles publiés dans la dernière année. Leurs recherches sont ensuite partagées avec les gestionnaires à travers du REDD au cours de l’année suivante.

«Nous avons cherché des résultats de recherche sur lesquels il était possible d’agir», a déclaré Teresa Ko, analyste de la performance en développement durable à Westport Innovations et membre du comité d'évaluation. «Après avoir fini de lire l'article [gagnant], je voulais l'envoyer à notre ingénieur en environnement en charge de notre SGE.»

Delmas et Pekovic ont trouvé que la mise en œuvre d’un SGE augmente la productivité des employés car elle se traduit par davantage de formation des employés et de connexions à travers l'entreprise. Ces activités, à leur tour, entraînent un engagement accru des employés.

Les finalistes avaient d'autres conclusions éclairantes:

  • Les certifications écologiques doivent être simples à comprendre pour les consommateurs. Les chercheurs Stefanie Heinzle et Rolf Wuestenhagen étudié une proposition visant à modifier les étiquettes d'efficacité énergétique de l'Union européenne à partir d'une échelle de 7 points (de A à G) en ajoutant de nouvelles classes: A + et A ++. Ils ont constaté que les changements proposés ont conduit les consommateurs à se détourner des produits économes en énergie. Heinzle et Wuestenhagen sont tous deux de l'Université de Saint-Gall, en Suisse.

  • 99% des professionnels de l'industrie du gaz et du pétrole du Canada conviennent que le climat est en train de changer - mais ils sont en désaccord sur la cause et les actions requises. Dans une étude de 1000 ingénieurs et géologues, beaucoup travaillant dans les sables bitumineux du Canada, Lianne Lefsrud et Renate Mayer a identifié une série de points de vue - et un moyen potentiel pour unifier. Elles soutiennent qu’il peut y avoir consensus sur le fait que le changement climatique est un risque à gérer. Lefsrud est à l'Université de l'Alberta et Mayer est à l'Université d'économie et d'affaires de Vienne.«Grâce à ce prix, nous souhaitons voir une gamme toujours plus large de recherches portant sur les besoins des gestionnaires», a déclaré le professeur Dev Jennings de l'Université de l’Alberta, prochain président du Programme ONE.

Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec Jessica Kilcoyne, Coordonnatrice des communications, NBS au 519-661-2111 x88932 oujkilcoyne@nbs.net.

À propos du Réseau entreprise et développement durable

Organisme sans but lucratif, le Réseau entreprise et développement durable produit des ressources faisant autorité sur d’importants enjeux en matière de développement durable dans le but de changer les pratiques de gestion. Le REDD est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, l’École des Sciences de Gestion de l’Université du Québec à Montréal, la Richard Ivey School of Business de la Western University et des partenaires de l’industrie.

À propos de ONE

Organizations and the Natural Environement (ONE) est une division de l'Academy of Management et se consacre à l'avancement de la recherche, de l'enseignement et des services dans le domaine des relations entre les organisations et l'environnement naturel. (http://one.aomonline.org/ONE_Web/Home.html)

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