Engager ses parties prenantes pour améliorer ses chances de succès

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Engager ses parties prenantes pour améliorer les chances de succès des activités réalisées par l’organisation

Une organisation peut-elle s’assurer de l’acceptabilité sociale de ses activités et de ses projets? Est-il possible d’éviter les coûteux blocages et les controverses? Dans ce domaine, nul ne peut offrir de garanties.

La complexité des enjeux de développement durable et la dynamique des relations entre les parties prenantes défient les volontés de contrôle des organisations et les capacités de prédiction des modèles. Toutefois, par l’engagement de ses parties prenantes, l’organisation peut améliorer l’acceptabilité sociale de ses actions et de ses décisions ou encore éviter de s’engager dans des projets qui suscitent la controverse. Dialoguer avec les parties prenantes permet d’identifier leurs préoccupations et d’y répondre, ce qui réduit les risques de dérapage et les probabilités de blocages pouvant résulter d’incompréhensions mutuelles. En engageant de manière proactive ses parties prenantes et en identifiant en amont les enjeux potentiellement problématiques, l’organisation peut aussi augmenter sa résilience suite aux crises potentielles.

C’est pourquoi, dans le cadre de ses activités courantes, une organisation aura avantage à mettre en place des relations stables avec ses parties prenantes, par exemple, ses fournisseurs de biens et de services, sa clientèle ou la communauté avoisinant les sites d’opérations. Lors de l’élaboration de nouvelles activités (par exemple, de nouveaux projets ou expansion) l’organisation devra aussi s’assurer d’identifier les nouvelles parties prenantes à considérer (par exemple, des groupes de pression opposés à un projet, la communauté d’accueil, etc.).

Cela veut-il dire que l’organisation doit en tout temps pouvoir satisfaire toutes ses parties prenantes? Non, puisque cela sera généralement impossible, d’autant plus que certaines des parties prenantes de l’entreprise peuvent avoir des objectifs contradictoires. Toutefois, une bonne gestion implique de considérer l’ensemble de ses parties prenantes, y compris des acteurs souvent oubliés et qui pourtant peuvent avoir de forts impacts sur les activités et la réputation d’une organisation (comme les groupes de pression ou les communautés autochtones). Selon la norme ISO 26000, une organisation responsable identifie et engage un dialogue proactif avec les parties prenantes sur lesquelles elles pourraient avoir un impact et ce, a fortiori, si l’impact est négatif ou pourrait être perçu comme tel. Comment cibler les parties prenantes prioritaires ? Comment entamer le dialogue ? Le développer dans la durée ? Quels sont les guides d’action ? Pour en savoir plus je vous invite à consulter la section Engagement des parties prenantes du REDD.

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